J’ai fait l’erreur
d’aimer un politicien. Mais je l’ai aimé de celle façon qu’on ne peut pas
le décrire, qu’on ne trouve pas les mots pour le dire, profondément et pacifiquement,
comme si cet amour venait d’une autre dimension.
J’essayais de
comprendre pourquoi cette marée était ci-haute, mais le tangage était si fort
que je me perdais dans mes pensées, toujours voulant de l’oublier et toujours
arriver à l’aimer plus.
C’est paradoxal,
mais on ne choisit jamais l’homme qu’on aime. L’amour tombe comme une bombe en
pleine guerre, sans que quelqu’un le demande ou le sache avant. Et oui, cette
bombe a détruit tout. Hiroshima de mon âme ne veut plus s’en refaire. La Terre
tourne sans moi.
Et lui, il regardait
son succès politique, en pensant à la prochaine campagne. Il avait toujours le
sourire parfait et le mot juste, il était le séducteur parfait, sans aucun
souci. Le vote, c’est juste ça qui compte.
Je n’ai pas voté,
je savais qu’il gagne, de toute façon. Juste les élections. Car il ne va jamais
savoir ce qu’il a perdu.
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