mardi 7 juin 2011

Le renard et le petit prince

Je me souvenais qu'avant de lire «L'Alchimiste», mon livre préféré était «Le petit prince». Mais aucune idée pourquoi, car le temps et la mémoire ne sont pas mes amis.

En révisant les devoirs de mes enfants, je suis tombée sur le chapitre avec le renard et le petit prince et j'ai compris pourquoi j'ai tant aimé ce livre. Cela me touche encore énormément.

Oui, même si j'arriverai sous peu à la quarantaine, même si mon expérience de vie et mes études m'ont aidée à trouver la réponse à plusieurs de mes questions, mes questions fondamentales demeurent sans réponse.

Je suis encore le renard, en attendant quelqu'un pour l'apprivoiser. Je rêve encore à quelqu'un qui me fera habiller mon coeur en l'attendant...

C'est vrai, l'essentiel est invisible pour le yeux. Le renard dit qu'on ne voit bien qu'avec le coeur. Mais mon coeur me montre des chemins qui mènent nul part, des amours impossibles, de petits princes qui sont déjà responsables de leurs roses.

Peut être que mon coeur est myope, car je ne vois pas bien avec mon coeur. Il me reste mon cerveau, qui tranche toujours pour l'équilibre intellectuel et professionnel.

Mes journées sont égales. Mon ami unique au monde est encore loin, loin, loin...